Yves, c’est un peu le Léonard de Vinci du quotidien, mais avec plus de haricots blancs et moins de tableaux célèbres.

Mais ne vous y trompez pas : entre deux revers liftés en tennis de table et un appuis tendu renversé, il est un expert aux fléchettes. Son adresse ici est à l’image de l’utilisation qu’il fait d’un putter.

Quand il quitte le sport, Yves troque le club de golf pour le ciseau à bois : ébéniste et sculpteur de talent, il donne vie aux rondins comme d’autres sculptent le marbre et ainsi fabriquer de splendides trophées.

Yves, c’est aussi le maître incontesté du beurrage de tartines : précis, homogène, sans déchirure ni surplus. Certains prétendent qu’il applique les mêmes principes que dans sa vie : efficacité, douceur et une régularité déconcertante.

Pédagogue dans l’âme, il partage tout : ses connaissances, ses astuces, et même parfois les conséquences de ses expériences culinaires sur les haricots blancs, qu’il prépare avec passion pour en neutraliser les effets… les plus musicaux.

Sensible et généreux, Yves a toujours un mot gentil pour les plus démunis, un sourire pour les pressés, et une blague pour les distraits. Toujours égal d’humeur, toujours joyeux — même quand sa balle de golf finit hors des limites du jeu (ce qui arrive, paraît-il, par stratégie).

Car au golf, il est extrêmement précis… mais pas forcement toujours au bon moment. Philosophe des greens, il contemple chaque coup comme une leçon de vie : « Le trou n’est pas la destination, c’est le voyage de la balle. »

Enfin, nul ne saurait parler de Yves sans évoquer son œuvre majeure : l’Open de golf agricole, cet événement mythique où se croisent tradition rurale, convivialité, et un soupçon de jet set.

Bref, Yves, c’est l’équilibre parfait entre la sagesse du moine zen, l’énergie du sportif, et la délicatesse du sculpteur. Avec lui, tout devient art : même le simple fait de tartiner du beurre ou de respirer après un bon plat de haricots.

« Au golf, la seule chose plus imprévisible que la météo, c’est ton swing. »