Il a vécu un peu partout entre Paris, Lyon, Bandol et Mayotte — personne ne sait vraiment quel est son port d’attache, pas même lui. Ce qui est sûr, c’est que Riton a toujours préféré le mouvement à la stabilité, la moto au métro, et la baignade à l’escalade.
Son parcours professionnel ? Disons… éclectique. Enseignant un jour, commercial le lendemain, chiropracteur le surlendemain et pétanqueur à plein temps quand il le faut — Riton est multicartes. Toujours prêt à être où on ne l’attend pas, il n’est jamais bien loin de son téléphone portable (en fait, il en a plusieurs, histoire de ne pas mélanger ses différents rendez-vous galants), ni d’une pharmacie, au cas où la vie, ou son swing, lui jouerait un mauvais tour.
Riton, c’est aussi un homme de passions : la natation en eaux plus ou moins claires, les balades en moto cheveux (presque) au vent, et les rencontres humaines, même si ses techniques d’approche mériteraient parfois une petite mise à jour — version 2.0 au minimum.
Par moments, il arbore une fine moustache, héritage esthétique de ses origines italiennes qu’il revendique avec panache et un léger accent dès qu’il s’approche d’une assiette de pasta. L’Italie, c’est son refuge, son repère, son alibi culturel quand il prononce « espresso » avec trop d’assurance.
Depuis peu, il s’est pris de passion pour le golf, où il s’illustre autant au Pro Shop que sur le fairway. Sa souplesse légendaire, souvent évoquée, reste à ce jour un concept théorique, mais il compense largement par la gestuelle, la bonne humeur et l’art du commentaire post-swing.
Et quand la journée s’achève, Riton sait renouer avec l’essentiel : un bon fauteuil, une histoire à raconter, et surtout un excellent alcool de poire pour ponctuer ses aventures sans élégance ni modération.
En somme, Riton, c’est un peu un roman vivant — mélange de comédie italienne, de chronique lyonnaise et de carte postale de Bandol — dont chaque chapitre commence par : « Tu vas rire, mais… »
« Au golf, le vent n’est jamais du bon côté — sauf quand tu es au bar. »
